L’été est arrivé… et avec lui, quelques ajustements s’imposent pour continuer à bien composter. Car le compost aussi réagit aux saisons !
En période de chaleur et de sécheresse, le compost a tendance à sécher plus rapidement, notamment sur les bords, qui sont en contact direct avec l’air. Le cœur du compost, lui, reste généralement plus humide. Mais pour que l’ensemble reste actif et équilibré, quelques gestes simples peuvent être réalisés.
Comment savoir si mon compost est trop sec ?
Avant de commencer, il est important de vérifier si le taux d’humidité de son compost est réellement faible. Quelques signes peuvent vous alerter : si la matière est friable, qu’il n’y a plus d’odeur de terre humide, ou qu’il ne forme pas de boule quand on en serre une poignée dans la main, c’est qu’il est alors sec.
Si vous constatez ces signes, il est temps d’adopter les gestes suivants :
Aérer régulièrement
Remuer le compost permet d’y faire circuler de l’oxygène, de relancer l’activité biologique et d’éviter que les parois ne deviennent trop sèches.
Maintenir une bonne humidité
En été, un compost trop sec ralentit sa décomposition. Si besoin, un léger arrosage entre deux apports peut aider. Pensez aussi à placer le composteur à l’ombre, à l’abri du soleil direct.
Limiter les matières très sèches
Feuilles mortes ou encore branchages ont tendance à absorber l’humidité. En été, il est préférable de réduire leur proportion dans le compost, ou de bien les mélanger avec des déchets plus humides (épluchures, marc de café, tontes fraîches, …).
Finalement, un équilibre à garder
Pour un compost de qualité, même en été, on veille à l’équilibre entre matières sèches et humides, à une bonne aération et à un taux d’humidité maîtrisé !
